Offrir et maintenir un système de gardes et d’astreintes est un véritable défi : les vétérinaires qui travaillent la nuit travaillent également le jour. Comme client, se satisfaire du service d’une astreinte veut dire pour le professionnel soignant être forcer à une forme d’abnégation tant dans sa vie professionnelle que dans sa vie personnelle.

Pour en limiter l’impact et surtout rendre ce service obligatoire possible, l’équipe du cabinet vétérinaire s’efforce de concevoir son service comme un service global comprenant tant les soins jour et nuit, que les conseils aux mieux des intérêts des animaux qui lui sont confiés, les opérations de prophylaxie et de conseil, la prescription et la délivrance optimisée de médicaments. Cela doit se faire hors de toute approche mercantile, dans la recherche de la prévention optimale pour la meilleure santé des animaux et bien évidemment dans un cadre légal du suivi habituel des animaux.

Devoir recevoir par la force des choses et en période d’astreinte, des animaux non suivis habituellement expose les propriétaires soit à un refus du professionnel quand il est possible, soit quand cela est imposé au vétérinaire à la facturation d’une ligne de participation au service de garde équivalent au coût pour la société d’environ de deux nuits de garde et astreinte.

Ces conditions sont celles de l’équilibre entre la confiance et l’indépendance.